• - Bordeaux, une des villes les plus attractives

     

     

     

    Voici un article paru aujourd'hui dans "Les Echos" qui vient confirmer le résultat des différentes enquêtes déjà publiées précédemment. Outre les touristes et visiteurs de tous les horizons toujours très nombreux, Bordeaux séduit également une population de tout âge, désireuse de s'installer durablement dans une grande métropole où chacun peut trouver son bonheur selon ses goûts et ses appétences dans la douceur des bords de la Garonne. 

    Les investisseurs suivent la tendance bien sûr, et eux aussi s'intéressent beaucoup à notre belle ville de Bordeaux ... 

     

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        du 01/08/2016

     

    Bordeaux : une ville prisée des investisseurs
    Les prix ne cessent d’augmenter à Bordeaux et n’ont pas connu la pente descendante de la plupart des villes françaises ces dernières années. La ville a été totalement rénovée depuis 4-5 ans, ce qui contribue fortement à son rayonnement.
     

    « Les prix ont chuté dans la plupart des villes françaises depuis le pic haussier de 2011, sauf à Bordeaux qui a toujours la cote. La ville, très à la mode, a même connu un emballement exceptionnel de ses prix et transactions et le phénomène devrait se poursuivre au moins dans les trois années à venir », explique Fabrice Abraham, directeur du réseau Guy Hoquet. La hausse des prix, constante ces dernières années, s'est accélérée depuis 3-4 ans, portée par de grands projets de rénovation et soutenue par une forte demande aussi bien pour l'achat que la location. Les prix moyens sont actuellement de 3.128 euros le mètre carré pour les appartements et de 3.090 euros pour les maisons, selon les estimations de MeilleursAgents.com. Ils ont augmenté de 1,6 % depuis trois mois, de 2,2 % depuis un an et de 14,4 % depuis cinq ans. « Les secteurs les plus cotés ont même pris 15 % ces 3 dernières années », d'après Guillaume Rachel, propriétaire de trois agences immobilières Laforêt à Bordeaux. Pour lui, cette hausse pourra se poursuivre seulement si Bordeaux attire davantage d'entreprises et d'emplois. De son côté Fabrice Abraham souligne : « la ville a rattrapé son retard. Jusqu'à il y a 4 ans, les prix étaient étonnamment bas par rapport à la taille de la ville, ils sont aujourd'hui plus cohérents ».

    La demande croissante, bien supérieure à l'offre devrait continuer de faire monter les prix. Elle est telle dans le centre-ville, sur le créneau des biens haut de gamme de type maisons avec piscine, avec de grands volumes, « que certaines transactions peuvent se réaliser en une journée quand les biens sont au prix de marché », explique Guillaume Rachel.

    Une ville qui attire beaucoup d'investisseurs
     
    Autre caractéristique de la perle d'Aquitaine : Bordeaux serait la ville idéale d'investissement pour 21 % des Français, devant Paris, Nantes et Lyon. C'est ce qui ressort d'un sondage Guy Hoquet-OpinionWay de fin juillet 2016. « Quoi de plus logique lorsqu'on connaît l'attrait de ces derniers pour cette ville rénovée, proche de la mer, des vignobles, bientôt à deux heures de Paris en train », argumente Fabrice Abraham. Ainsi, depuis 3-4 ans, 60 % des transactions dans l'hypercentre de la ville ont été réalisées pour de l'investissement locatif dans le réseau Guy Hoquet. Et, parmi ces investisseurs, seulement 20% sont Bordelais, le reste étant composé de Parisiens et d'étrangers. Il s'agit surtout d'appartements de surface modeste et de plus en plus achetés pour faire de la location saisonnière et non de longue durée. « Depuis un an, un achat sur deux de la part d'investisseurs est pour de la location courte durée de type Airbnb », avance le directeur de Guy Hoquet. Les immeubles bordelais également sont des biens prisés des investisseurs. A la différence des grands immeubles haussmanniens parisiens, « l'immeuble typique bordelais a rarement plus de trois étages, 300 m2 de surface et un seul appartement par étage », précise Clément Kaufmann, agent immobilier de l'agence Espaces atypiques à Bordeaux. La ville bénéficie d'un marché locatif très tendu et offre une rentabilité moyenne de 3 %, contre 4 % à Paris et 5 % à Nantes, par exemple, selon les chiffres de Guy Hoquet. « La ville préférée des Français pour un investissement locatif n'est pas forcément la ville la plus rentable. Le choix de la localisation est soumis aussi à des critères de plus long terme tels que la volonté d'habiter dans le bien à la retraite ou de voir ses enfants y loger. De ce fait, au-delà de la pure rentabilité, l'investisseur prend en compte pour son projet l'environnement dans sa globalité, le rayonnement économique et culturel, et le potentiel du quartier ou de la ville. Sur ces points, Bordeaux s'est complètement transformée ces dernières années et bénéficie désormais d'un fort pouvoir d'attraction », conclut Fabrice Abraham.
     
    Une ville rénovée
     

    Ville noire, désagréable et mal famée il y a encore quelques années, Bordeaux a en effet été complètement rénovée et embellie par son maire Alain Juppé entre 1995 et 2000. Comme travaux on peut citer entre autres l'arrivée du tramway, la rénovation des façades, la construction de ponts au-dessus de la Garonne, le lancement des grands travaux ferroviaires pour installer une ligne TGV qui reliera Paris à Bordeaux en 2h05 au lieu de 3h20 dès mars 2017... Ville de plus en plus médiatisée, le port de Bordeaux (Port la lune) a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 2007 et la ville a été élue meilleure destination touristique européenne et ville préférée des Français en 2015 par le site European Best destinations.

    ...qui attire les Parisiens

    L'arrivée de la ligne TGV en 2017 a encouragé de nombreux Parisiens à investir ou migrer dans la capitale d'Aquitaine. Un phénomène qui a donné un coup de pouce à l'immobilier et contribué à faire grimper les prix. Dans l'agence Espaces atypiques, 30% des clients qui recherchent des biens bordelais le font depuis Paris. Signe de cet attrait de la ville, un sondage sur les villes préférées des cadres réalisé par Cadremploi, publié fin août 2015, montre que près de 8 cadres franciliens sur 10 veulent quitter Paris pour s'installer, et travailler, en région. Parmi leurs villes de prédilection figurent Bordeaux, Nantes et Lyon, surtout pour le cadre de vie. Ils trouvent aussi à Bordeaux des loyers à moitié prix.

    Les quartiers les plus cotés
     

    Considéré comme la vitrine du luxe bordelaise, le quartier le plus coté reste sans conteste le Triangle d'or, délimité par les cours Clemenceau, de l'Intendance et les allées de Tourny. On y trouve presque que des appartements dans des beaux immeubles réalisés par Louis-Urbain-Aubert de Tourny dans un style assez proche de son contemporain Haussmann à Paris. Quartier extrêmement recherché avec très peu de rotations, la demande y est croissante aussi bien à l'achat qu'à la location. Les prix au m2 atteignent les 6.000-6.500 euros. C'est le quartier de prédilection des investisseurs qui recherchent des appartements de taille moyenne. « L'autre type de demande pour ce quartier vient de CSP+ bordelaises qui ciblent davantage des maisons avec un petit terrain piscinable », explique Fabrice Abraham. Un appartement de 90 m2 en plein coeur du Triangle d'Or, rue Guillaume Brochon, qui s'était vendu il y a un an 380.000 euros s'est revendu récemment 505.000 euros (réseau Laforêt).

    Dans les quartiers très prisés du Jardin Public, Saint-Seurin, Saint-Genès, on trouve autant d'appartements que de maisons et pour ces dernières beaucoup sont de belles maisons bourgeoises, des hôtels particuliers mais aussi de traditionnelles échoppes bordelaises, maisons basses construites entre le second empire et l'immédiat avant-guerre. Un appartement de 110 m2 avec terrasse de 27 m2 avec 3 chambres au 1er étage est parti en 15 jours pour 462.000 euros (prix de mise en vente 445.000 euros) dans le réseau Laforêt.

    Ensuite, les Chartrons, « souvent comparé au Marais à Paris, très branché, dispose de nombreux restaurants, petits commerces », détaille Clément Kaufmann, agent du réseau Espaces atypiques. Dans ce quartier résidentiel au bord de la Garonne, très recherché pour son esprit « village », on trouve des biens atypiques type lofts aménagés dans d'anciens chais, des appartements ayant conservés leurs prestations anciennes issues de division d'hôtel particulier appartenant d'antan à des négociants en vin.... « Avec l'implantation de nouvelles écoles supérieures, le quartier a vu l'apparition d' une clientèle d'investisseurs souhaitant acquérir de petites surfaces a but locatif » souligne Guillaume Rachel. Aux Chartrons, un loft de 120 m2 en RDC avec terrasse, piscine et garage dans un emplacement idéal rue Notre Dame a été vendu en 3 semaines à 650.000 euros (5.400 euros/ m2) par des parisiens par l'agence Espaces atypiques. De même, un élégant appartement d'environ 277 m² offrant une belle vue sur la Garonne, au second étage d'un très bel immeuble du XVIIIème, avec patio en extérieur cave à vin et parking a été vendu 1,3 million d'euros par l'agence immobilière de luxe Coldwell Banker.

    Toujours dans le centre historique, le quartier de Saint Pierre- Saint Paul est surtout composé d'appartements. Quartier plus jeune et très dynamique qui a subi une excellente rénovation au cours de ses dernières années.

    Toujours très prisés, certes un peu plus éloignés du centre ville, les quartiers d' Ornano, Saint Bruno, Le Tondu à l'ouest de Bordeaux attirent une clientèle de deuxième, troisième accession assez jeune désireux d'acquérir une échoppe plutôt qu'un appartement avec terrasse mais n'ayant pas le pouvoir d'achat pour s'orienter vers des quartiers plus centraux et forcément plus chers tels que Jardin Public ou Les Chartrons. On y trouve des biens entre 3.500 et 3.700 euros du m2. Une maison de 130 m2 avec 130 m2 de jardin rue de Vincennes avec une jolie décoration et aucuns travaux à prévoir s'est vendue en 1 mois et demi à 505.000 euros, soit 20.000 euros en dessous du prix de mise en vente.

    Nouveau quartier en vogue, Saint-Michel-Capucins (au bord de la Garonne au sud de Bordeaux) était « peu attirant il y a encore 5 ans. Un vaste programme de rénovation a redynamisé et redoré ce quartier qui séduit désormais résidents et investisseurs », relève Clément Kaufmann.

     

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    lien vers l'article original :  http://patrimoine.lesechos.fr/immobilier/prix/0211166851816-bordeaux-une-ville-prisee-des-investisseurs-2018124.php#xtor=RSS-40

     

     

     

     

     

     

     

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